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Ce qui vous attend pour la version 2.6
#63
(26-10-18, 08:49)DKT a écrit : Linux parce que si tu ne sais pas rentrer du code, tu ne peux pas l'utiliser, voir l'installer et que si tu veux utiliser un logiciel qui fonctionne dessus, il faut reprendre tes études parce qu'aucun n'est intuitif. (et encore linux-Mint tend à essayer de l'y rendre).

darktable, parce que si on peut lui reconnaitre d'être à certains points plus puissant que les logiciels payants, il est tellement complexe par son nombre de modules et tellement peu intuitif, qu'il peut forcement faire peur.
darktable et ses nombreux modules... trop peut être, voir certains modules qui se marchent sur les pieds à quelques petits détails près. Perso j'ai du mal à tous les comprendre donc encore plus à les utiliser et regrette parfois la simplicité des payants (qu'on ne peut installer sur Linux). Je fais de la photo et s'il y a des choses techniques à connaître c'est avant tout mon oeil (et ce qu'il y a derrière) qui fait la photo. On peut aussi faire de bonne photo avec un smartphone (tout dépend de qui prend la photo on est tous d'accord).

Je pense que c'est une erreur de voir darktable et Linux comme des concurrents de Lightroom et Windows/Mac, qui chercheraient à leur voler leurs utilisateurs et à leur mener bataille sur le terrain de la facilité.

Pour moi, darktable et Linux sont des alternatives, destinées à des gens dont les besoins sont ignorés par Windows et Mac : besoin de contrôler la machine dans ses moindre détails, pour ne pas se laisser contrôler par elle, besoin de transparence, de respect de la vie privée, etc. Ils n'ont pas vocation à supplanter les OS privatifs, ni à ramener un maximum d'utilisateurs, mais à exister pour ceux qui ne veulent pas d'un OS édulcoré.

Linux, c'est D) La réponse D (référence : https://www.youtube.com/watch?v=WMdFnFjyR48). DKT, tant que tu resteras dans une utilisation de Linux comme d'un Mac OS à bas-coût, tu seras frustré.


Citation :Encore moins avec le choix du placement des modules. Par exemple, et je l'ai déjà cité, ce module "correction de perspective" . Pour moi il devrait être devant. M’apercevoir qu'en redressant mon image n'est plus bonne parce que j'avais cadré trop près me frustre si j'ai passé du temps à la développer avec les autres modules avant.

C'est réglé dans ma proposition.


Citation :Alors tout ça pour dire que j'ai tenter de traduire avec l'aide de Google, mon anglais ne saisie pas encore trop les termes techniques et les noms des modules m'ont, pour certains, un peu perdu.

Que cette tentative de vouloir les classer dans l'ordre qu'il serait bon de les utiliser, j'adhère tout de même. Même si je reste intérroger devant l'avalanche de modules.


Pour les besoins de la démonstration, j'ai activé tous les modules, y compris ceux inactifs par défauts. Tu peux masquer ceux qui te sont inutiles, redondants, etc. et alléger l'interface. Ça sera mon prochain article sur le blog.


Citation :Si rendre ma photo "moche" avec les premiers modules pour des causes "mathématiques" (certainement justifier encore une fois) pour ensuite lui appliquer d'autres modules pour la "raviver", là ça ne correspond pas à ma logique visuel. Lorsque j'utilise Lightroom et/ou PSD pour traiter une image, j'ai avant tout un réglage qui est visuel même s'il répond tout de même à une logique, mais jamais cette démarche de "destruction visuelle" pour revenir ensuite. Et je sais que beaucoup de pro qui travaillent sur ces logiciels font de même.


C'est un workflow qui est nouveau chez les photographes, mais parfaitement standard en cinéma (je n'ai rien inventé). La différence entre le cinéma et la photo, c'est que le cinéma dispose d'associations professionnelles avec des comités techniques qui normalisent les workflows et les outils, vu qu'il y a beaucoup de sous-traitance (et de poignon), donc tout le monde doit bosser de la même façon (efficace), et les différents logiciels utilisés doivent utiliser les mêmes algos et les mêmes contrôles pour harmoniser tout ça. Sinon, ça ne marche pas.

Le problème que le cinéma a réglé depuis longtemps et avec lequel la photo galère toujours, c'est la gestion des grandes plages dynamiques. Cette année, 99 % des nouveaux appareils photo qui sont sortis ont au moins 14 EV de plage dynamique à 100 ISO (même un drone), soit 3 fois la PD d'un tirage couleur et presque 2 fois la PD d'un écran. Ça veut dire que tout ce que les logiciels de retouche vont voir passer, d'ici peu, ce sera des HDR. Or, précisément, pour gérer les HDR, en photo on est plutôt démunis : les algos de tone-mapping donnent des résultats artificiels, bizarre et moches. L'académie des Oscars a développé un set d'algorithmes, les ACES, qui permettent de régler ce problème d'une façon qui conserve le rendu « naturel » de la pellicule. Moi, j'ai porté 2 de ces algos (profil Log et ASC CDL - désolé, les liens sont tous en anglais, mais le web francophone a 5 ans de retard…).

Donc, ce workflow bizarre où tu casses le contraste en premier (avec un logarithme), pour le restaurer ensuite, il résoud de façon efficace un problème qui était pratiquement insoluble jusqu'à présent, et tu peux l'ignorer si ton appareil photo ne dépasse pas 10-12 EV, mais avec les Sony A7, Nikon D5500 à D5, Hasselblad et consorts, tu ne vas pas avoir le choix.


Citation :Bref, je me mets encore une fois à la place de novice (même si je tente de "l'imposer" dans mon club photo), j'ouvre un logiciel qu'on me dis sensationnel et ... oup's, il faut que je passe par plus de technique que j'en ai besoin avec d'autres logiciels craqués. Illogique pour la plus part.


Sensationnel, c'est son potentiel. Mais on peut pas faire un Airbus A 380 avec un tableau de bord de Twingo, ou alors des gens vont mourir. Je ne sais pas si tu as déjà ouvert un éditeur de vidéo pro, mais c'est le même genre de cockpit chargé (ici, Da Vinci Resolve, ouvert sur la balance couleur, similaire à celle de darktable)
[Image: color-correction-xl.jpg]



(26-10-18, 09:58)valmy a écrit : J'ai un peu le même sentiment.
Tout ce qui m'importe c'est que ce logiciel soit accessible au "grand public" que je côtoie dans mon club photo et qui, pour beaucoup comme pour moi-même, sont à des années lumières des mathématiques spéciales et autres codifications en C.   
je suis assez à l'aise pour expliquer à une dizaine de personnes le fonctionnement de la table lumineuse. Mais je vais l'être beaucoup moins dans la chambre noire et ses multiples modules porteurs de noms de curseurs littéralement incompréhensibles pour le grand public.
Un simple exemple, dans la version actuelle, allez, dans la chambre noire, au module "balance couleurs" on peut lire "lift", "gamma", "gain", "facteur". Vous vous rendez compte de l'effet produit à la lecture de ces mots sur un adhérent de club photo ? Peut-on s'imaginer qu'un logiciel destiné au grand public puisse utiliser de tels termes ?  
Effectivement, si on persiste dans cette voie, le chemin sera encore long pour que darktable séduise le commun des "photographes" mortels.

lift, gamma, gain, ce sont des contrôles standards qu'on trouve tels quels dans les logiciels vidéo, et qui parleront aux pros. Dans mes modifications de la balance couleur, j'ai renommé les labels : "basses lumières : lift", "tons moyens : gamma", "hautes lumières : gain".

De façon plus générale, ton message pose un implicite important : darktable devrait viser une « clientèle » amatrice, débutante, adhérente de club photo, grand public. Ça n'est pas mon avis. Pour un logiciel simple et accessible, il y a digiKam, voire RawTherapee. Depuis le début, darktable a fait le choix d'être technique, proche des algorithmes, et modulaire. Aucune de mes modifications n'a pour but de le rendre plus simple. Toutes ont pour but de le rendre plus efficace, c'est à dire plus rapide et prévisible à l'emploi pour quelqu'un qui sait retoucher. On ne pourra pas satisfaire à la fois le public amateur qui cherche un truc simple et convivial, et le public pro qui cherche un outil de travail performant.

darktable a des modules simples et basiques, et d'autres techniques et hardcores. Pour un amateur, il suffit de cacher les modules compliqués et d'en garder seulement 10 ou 15 de base, comme le suggère Rawfiner.

La retouche, c'est un métier. Ça prend 2 à 3 ans de formation. Il faut vraiment abandonner l'idée de prendre en main darktable en 2h.


Citation :vous rendez compte de l'effet produit à la lecture de ces mots sur un adhérent de club photo ? Peut-on s'imaginer qu'un logiciel destiné au grand public puisse utiliser de tels termes ? 

Et que dire de ISO, Dmax, bokeh, RGB, etc. ? Ils ont bien réussi à les apprendre, non ? Quand tu démarres dans une discipline, tu apprends son jargon.

Je fais le maximum, sur le forum et sur le blog, pour expliquer de façon claire des trucs compliqués, que j'ai parfois mis plusieurs années à apprendre et à comprendre tout seul, en croisant mes cours de maths, de physique, mes lectures d'articles de recherches, mon expérience avec un appareil photo, et mes tests. Je veux bien faire l'effort d'expliquer, mais je refuse d'abaisser le niveau.

Ouvrez Blender, et vous allez comprendre ce que c'est qu'un logiciel compliqué. Moi j'y comprends rien. Et puis, ensuite, allez voir ce que les pros peuvent en tirer… https://www.youtube.com/watch?v=mN0zPOpADL4

Tout se paie.
Aurélien, photographe portraitiste, spécialiste calcul.
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :
[Image: 2FAd4rc]
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RE: version 2.6 - par senpai - 20-10-18, 11:55
RE: version 2.6 - par pixtolero - 20-10-18, 13:44
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