08-01-19, 20:14
(Modification du message : 08-01-19, 20:19 par nicoauffray.)
Je rejoins complètement Roger, définir l'ergonomie et/ou la qualité d'un logiciel a un comparatif visuel ne signifie rien, sauf si l'on recherche quelqu'un de simple et basique. Comme le proverbe le dit bien : les apparences sont parfois trompeuses. Ou encore l'habit ne fait pas le moine.
Il y a plusieurs choses dans tes remarques DKT selon moi :
- L'ergonomie est certes importante et, sur ton dernier post, tu as raison, des points sont à améliorer sur darktable. Sur ce point, Aurélien l'a évoqué et a commencé à proposer des choses. Un gros travail a été annoncé pour cette année sur ce sujet afin de continuer à améliorer cela et ce que tu mets en avant sur ton dernier post (bien plus pertinent que ton premier post qui lui, excuses-moi de te le dire franchement, est un comparatif visuel ridicule et ne signifiant pas grand chose). Pour ma part, je trouves que l'ergonomie est globalement excellente, notamment sur le fonctionnement de la table lumineuse est juste génial, tout comme de nombreuses autres fonctions comme les copies de développement, les styles, la géolocalisation rapide via la carte (sélection de multiples images possibles puis simple glisser-déposer sur la carte), etc. Avec ces fonctions, je trie et fait mes actions de catalogage hyper rapidement. Après tu as en effet la logique bas vers le haut dans les modules chambre noire qui peut paraitre illogique (et en effet n'est pas dans la cohérence de lecture qu'on retrouve dans le reste du logiciel) mais l'on traite ici une photo et j'image que cette logique peut s'apparenter à la logique de construction d'une maison, on commence par le bas donc les fondations (ici balance des blancs, exposition...) puis par les murs (le recadrage/pivotage, correction objectifs, perspective...) et enfin le toit et l'aspect visuel final de l'ensemble (filmique, etc.). Ce n'est peut-être pas la logique des développeurs mais c'est en tout cas l'interprétation la plus logique que j'y vois.
- L'ergonomie de Lightroom est selon moi aussi franchement perfectible. J'ai testé à plusieurs reprises Lightroom et je n'ai jamais réussi à accrocher à son ergonomie. darktable, je l'ai testé à 2 reprises : la 1ère fois rejet complet, c'est quoi ce logiciel et cette ergonomie ai-je pensé ? La 2ème fois, j'ai commencé à comprendre l'ergonomie et le principe modulaire et là j'ai trouvé l'ergonomie géniale, et au final plus efficace et rapide que Lightroom. Et c'est là où il faut aussi prendre en compte qu'on est tous différent. Ce qui ne te plait pas visiblement (la profusion de modules) est selon moi l'atout principal de darktable par rapport à Lightroom. Personnellement je préfère une architecture modulaire qui me laisse le choix de ce que j'utilise ou pas et qui me laisse le choix de plus d'outils et de manière de traitement différents. La contrepartie est qu'il faut un peu plus de temps pour comprendre les différents modules et faire son choix. C'est là où le travail est à faire (et prévu sauf erreur de ma part) : trouver le bon équilibre entre conserver cet aspect modulaire de darktable et améliorer ce qui est mis en avant afin de faciliter les premiers traitement de base. Et la difficulté ici est de ne pas se retrouver à imposer (comme les logiciels propriétaires tel que Lightroom) des modules au détriment d'autres qui pourraient intéresser les utilisateurs (et qui peuvent risquer de passer à côté si on trace trop le chemin). C'est le défaut de la plupart des logiciels propriétaires selon moi, certes souvent un peu plus rapides à appréhender mais ce n'est pas :"trace ton chemin" mais "suis le chemin qu'on te définit"...
- darktable, par sa logique et son aspect modulaire, pousse à mieux comprendre le traitement photo. Et lorsqu'on comprends mieux un sujet, on en tire aussi de meilleurs résultats. darktable gagne bien sûr à gagner en ergonomie sur certains points (côté chambre noire surtout) mais il y a, certes, la rétrocompatibilité qui est importe (et peu m'importe s'il y a 2 pages de module, s'ils sont bien classés (il y aurait peut-être à améliorer le menu "plus de modules" sur ce point)) mais aussi à conserver ce côté un peu technique poussant à vouloir aller plus loin, si l'on est curieux et qu'on souhaite mieux maîtriser son sujet. Et c'est un équilibre difficile à trouver.
Pourtant l'analogie peut vite s'arrêter là. La profusion de couverts et de verre est clairement inutile (à moins d'avoir une éducation "à la Rotschild" ou autre fantaisie de ce genre ; ça reste un choix de vie). Par contre, la profusion de modules reflète ici la multiplicité de possibilités de traitements et possibilités créatives qu'on peut trouver dans le monde de la photo et le monde artistique.
On peut aussi inverser : une personne éduquée pour manger avec une telle profusion de couverts peut aussi trouver trop basique une présentation de couverts basique ! Et cette personne pourrait te dire que certes elle mange dans les 2 cas mais qu'elle ne savoure pas, n'apprécie pas son plat de la même manière.
Bref, c'est comparer 2 mondes et 2 logiques différentes.
Il y a plusieurs choses dans tes remarques DKT selon moi :
- L'ergonomie est certes importante et, sur ton dernier post, tu as raison, des points sont à améliorer sur darktable. Sur ce point, Aurélien l'a évoqué et a commencé à proposer des choses. Un gros travail a été annoncé pour cette année sur ce sujet afin de continuer à améliorer cela et ce que tu mets en avant sur ton dernier post (bien plus pertinent que ton premier post qui lui, excuses-moi de te le dire franchement, est un comparatif visuel ridicule et ne signifiant pas grand chose). Pour ma part, je trouves que l'ergonomie est globalement excellente, notamment sur le fonctionnement de la table lumineuse est juste génial, tout comme de nombreuses autres fonctions comme les copies de développement, les styles, la géolocalisation rapide via la carte (sélection de multiples images possibles puis simple glisser-déposer sur la carte), etc. Avec ces fonctions, je trie et fait mes actions de catalogage hyper rapidement. Après tu as en effet la logique bas vers le haut dans les modules chambre noire qui peut paraitre illogique (et en effet n'est pas dans la cohérence de lecture qu'on retrouve dans le reste du logiciel) mais l'on traite ici une photo et j'image que cette logique peut s'apparenter à la logique de construction d'une maison, on commence par le bas donc les fondations (ici balance des blancs, exposition...) puis par les murs (le recadrage/pivotage, correction objectifs, perspective...) et enfin le toit et l'aspect visuel final de l'ensemble (filmique, etc.). Ce n'est peut-être pas la logique des développeurs mais c'est en tout cas l'interprétation la plus logique que j'y vois.
- L'ergonomie de Lightroom est selon moi aussi franchement perfectible. J'ai testé à plusieurs reprises Lightroom et je n'ai jamais réussi à accrocher à son ergonomie. darktable, je l'ai testé à 2 reprises : la 1ère fois rejet complet, c'est quoi ce logiciel et cette ergonomie ai-je pensé ? La 2ème fois, j'ai commencé à comprendre l'ergonomie et le principe modulaire et là j'ai trouvé l'ergonomie géniale, et au final plus efficace et rapide que Lightroom. Et c'est là où il faut aussi prendre en compte qu'on est tous différent. Ce qui ne te plait pas visiblement (la profusion de modules) est selon moi l'atout principal de darktable par rapport à Lightroom. Personnellement je préfère une architecture modulaire qui me laisse le choix de ce que j'utilise ou pas et qui me laisse le choix de plus d'outils et de manière de traitement différents. La contrepartie est qu'il faut un peu plus de temps pour comprendre les différents modules et faire son choix. C'est là où le travail est à faire (et prévu sauf erreur de ma part) : trouver le bon équilibre entre conserver cet aspect modulaire de darktable et améliorer ce qui est mis en avant afin de faciliter les premiers traitement de base. Et la difficulté ici est de ne pas se retrouver à imposer (comme les logiciels propriétaires tel que Lightroom) des modules au détriment d'autres qui pourraient intéresser les utilisateurs (et qui peuvent risquer de passer à côté si on trace trop le chemin). C'est le défaut de la plupart des logiciels propriétaires selon moi, certes souvent un peu plus rapides à appréhender mais ce n'est pas :"trace ton chemin" mais "suis le chemin qu'on te définit"...
- darktable, par sa logique et son aspect modulaire, pousse à mieux comprendre le traitement photo. Et lorsqu'on comprends mieux un sujet, on en tire aussi de meilleurs résultats. darktable gagne bien sûr à gagner en ergonomie sur certains points (côté chambre noire surtout) mais il y a, certes, la rétrocompatibilité qui est importe (et peu m'importe s'il y a 2 pages de module, s'ils sont bien classés (il y aurait peut-être à améliorer le menu "plus de modules" sur ce point)) mais aussi à conserver ce côté un peu technique poussant à vouloir aller plus loin, si l'on est curieux et qu'on souhaite mieux maîtriser son sujet. Et c'est un équilibre difficile à trouver.
(08-01-19, 20:14)DKT a écrit :(08-01-19, 19:41)Roger a écrit : Il y a peut être quelquechose qui m'échappe mais en quoi une liste d'outils plus longue est gage de plus (ou moins d'ailleurs) de complication dans l'utilisation d'un logiciel par rapport à un autre
Pour la même raison qu'entre cette image
J'arrive au même resultat, manger, deguster, savourer mais mais la première est plus simple pour y arriver.
Pourtant l'analogie peut vite s'arrêter là. La profusion de couverts et de verre est clairement inutile (à moins d'avoir une éducation "à la Rotschild" ou autre fantaisie de ce genre ; ça reste un choix de vie). Par contre, la profusion de modules reflète ici la multiplicité de possibilités de traitements et possibilités créatives qu'on peut trouver dans le monde de la photo et le monde artistique.
On peut aussi inverser : une personne éduquée pour manger avec une telle profusion de couverts peut aussi trouver trop basique une présentation de couverts basique ! Et cette personne pourrait te dire que certes elle mange dans les 2 cas mais qu'elle ne savoure pas, n'apprécie pas son plat de la même manière.
Bref, c'est comparer 2 mondes et 2 logiques différentes.