15-01-20, 14:00
(Modification du message : 15-01-20, 14:02 par aurelienpierre.)
Bon, on reprend…
La balance des blancs est un truc qui vise à s'assurer que les valeurs RGB des éléments sans couleur (gris pur) de l'image soient égales (R = G = B) dans un espace RGB standard (sRGB, Adobe RGB, Rec 2020, etc), qui a été conçu pour ça. Çe ne marchera pas, par exemple, dans l'espace RGB capteur. Ces valeurs RGB spéciales, dites achromatiques, vont s'afficher à l'écran ou sur le papier avec une "couleur" qui est celle du point blanc du medium (D65 pour un écran, D50 pour du papier, ou n'importe quoi d'autre), donc un blanc plus ou moins chaud.
Quand on fait la balance des blancs sur une photo dont on n'a pas de mesure spectrale de l'illuminant, tout ce qu'il nous reste, c'est deux hypothèses de travail :
1. le monde est « gris », c'est à dire que la moyenne des couleurs d'une photo est censée être achromatique (R moyen = G moyen = B moyen)
2. l'éclairage est blanc, c'est à dire que les hautes lumières (qui sont les plus éclairées) et les sources de lumières sont censées être achromatiques (R max = G max = B max).
Dans la pratique, on utilise l'une ou l'autre de ces hypothèses. Mais la balance couleur les utilise toutes les deux, plus une troisième :
1. le réglage de la teinte du slope/gain fais en sorte que R max = G max = B max,
2. le réglage de la teinte du gamma/power fais en sorte que R moyen = G moyen = B moyen,
3. le réglage de la teinte du lift/offset fais en sorte que R min = G min = B min,
Donc, avec les pipettes, on sélectionne de préférence des objets gris/blancs/noirs, ou à défaut, de larges zones dont le logiciel va calculer la moyenne locale (et donc utiliser localement l'hypothèse du monde gris, avant d'appliquer ses hypothèses habituelles).
Maintenant, tout ça n'est qu'un guide d'usage, parce que neutraliser totalement un coucher de soleil est plutôt moche et assez dommage, donc ne prenez pas ce que je vous dis pour faire de la photo en regardant les numéros (et pareil, on ne fait pas de la photo pour ajuster un histogramme, on se sert de l'histogramme pour comprendre ce qu'on fait). Mais comme darktable n'est qu'une grosse machine à calculer, il faut bien traduire les hypothèses de base en maths.
Aussi, dans les cas vraiment difficiles, il ne faut pas hésiter à masquer hautes/basses lumières et à faire des corrections différentes dans des instances séparées.
La balance des blancs est un truc qui vise à s'assurer que les valeurs RGB des éléments sans couleur (gris pur) de l'image soient égales (R = G = B) dans un espace RGB standard (sRGB, Adobe RGB, Rec 2020, etc), qui a été conçu pour ça. Çe ne marchera pas, par exemple, dans l'espace RGB capteur. Ces valeurs RGB spéciales, dites achromatiques, vont s'afficher à l'écran ou sur le papier avec une "couleur" qui est celle du point blanc du medium (D65 pour un écran, D50 pour du papier, ou n'importe quoi d'autre), donc un blanc plus ou moins chaud.
Quand on fait la balance des blancs sur une photo dont on n'a pas de mesure spectrale de l'illuminant, tout ce qu'il nous reste, c'est deux hypothèses de travail :
1. le monde est « gris », c'est à dire que la moyenne des couleurs d'une photo est censée être achromatique (R moyen = G moyen = B moyen)
2. l'éclairage est blanc, c'est à dire que les hautes lumières (qui sont les plus éclairées) et les sources de lumières sont censées être achromatiques (R max = G max = B max).
Dans la pratique, on utilise l'une ou l'autre de ces hypothèses. Mais la balance couleur les utilise toutes les deux, plus une troisième :
1. le réglage de la teinte du slope/gain fais en sorte que R max = G max = B max,
2. le réglage de la teinte du gamma/power fais en sorte que R moyen = G moyen = B moyen,
3. le réglage de la teinte du lift/offset fais en sorte que R min = G min = B min,
Donc, avec les pipettes, on sélectionne de préférence des objets gris/blancs/noirs, ou à défaut, de larges zones dont le logiciel va calculer la moyenne locale (et donc utiliser localement l'hypothèse du monde gris, avant d'appliquer ses hypothèses habituelles).
Maintenant, tout ça n'est qu'un guide d'usage, parce que neutraliser totalement un coucher de soleil est plutôt moche et assez dommage, donc ne prenez pas ce que je vous dis pour faire de la photo en regardant les numéros (et pareil, on ne fait pas de la photo pour ajuster un histogramme, on se sert de l'histogramme pour comprendre ce qu'on fait). Mais comme darktable n'est qu'une grosse machine à calculer, il faut bien traduire les hypothèses de base en maths.
Aussi, dans les cas vraiment difficiles, il ne faut pas hésiter à masquer hautes/basses lumières et à faire des corrections différentes dans des instances séparées.
Aurélien, photographe portraitiste, spécialiste calcul.
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :