20-04-22, 18:26
Le problème, c'est que nombre d'entre nous mélangent le rangement des photos et l'indexation des photos.
Le rangement, c'est mettre les choses dans une armoire, sur des étagères, dans des boites.
L'indexation, c'est disposer d'un répertoire qui nous dit que les photos qui documentent tel événement ou tel lieu, se trouvent dans l'armoire numéro 3, sur l'étagère numéro 5 et dans la boite numéro 9.
Le gros avantage de l'indexation numérique, c'est qu'on peut très facilement croiser les index. On peut, en reprenant l'exemple précédent, croiser l'index événement et l'index lieu, pour ressortir en trois clics la poignée de photos qui correspondent à l'anniversaire de tatie Danièle qui s'est fêté à Trifouilly-les-Clarinettes.
Pour faire mon rangement, je renomme un peu mes photos. Premièrement, je configure mes boitiers pour que le DSC ou le IMG soit remplacé par mes initiales. Secondement, lors du téléchargement, je modifie le numéro afin d'avoir un numéro unique. En effet, le numéro attribué par le boitier est limité à 9999 pour bon nombre de marques. Il est de ce fait très facile d'avoir plusieurs photos qui portent le même numéro. Ce ne serait pas très grave s'il ne me fallait pas de temps en temps assembler en lots des photos prises à différentes périodes. Dans ce cas, le risque de collision est grand - en fait, ça m'est arrivé, d'où mon système de numérotation.
Pour cela, je ne peux pas utiliser darktable, puisqu'il ne possède pas ce type de champ (numéro chronologique). J'utilise donc rapid photo downloader qui fait le téléchargement et la renumérotation en même temps. C'est peut-être la seule infidélité que je fais à darktable ;-)
Pour le rangement sur le disque, j'ai depuis toujours adopté une organisation arborescente très simple :
Où AAA, MM et JJ sont des données de la date de prise de vue.
C'est tout.
Pour l'indexation et la recherche, je me base complètement sur les mots clés. C'est bien plus efficace. Je plussoie @Manu38 à ce sujet. Les mots clés gérés par darktable sont enregistrés dans les fichiers en respectant scrupuleusement les normes IPTC et XMP. Pas de problème pour les relire dans d'autres logiciels.
Puisque toutes les métadonnées (EXIF, IPTC, XMP, mots clés, scores, etc), sont déjà enregistrées dans les fichiers¹, pourquoi les répéter dans le nom du fichier ? C'est doubler le travail, non ?
Pourquoi également répéter l'année dans le nom de dossier du mois ? Quand on est dans le dossier 2022, on voit les 12 dossiers mensuels, c'est suffisant, non ?
----
¹ C'est totalement vrai pour les fichiers exportés. Pour les jpegs importés du boitier ou les raws, seules les données fournies par le boitier sont dans ces fichiers. Les autres données, en particulier les mots clés, les scores et les labels de couleurs, sont enregistrées dans les fichiers "sidecar" (xmp) et dans la base de donnée de darktable.
Le rangement, c'est mettre les choses dans une armoire, sur des étagères, dans des boites.
L'indexation, c'est disposer d'un répertoire qui nous dit que les photos qui documentent tel événement ou tel lieu, se trouvent dans l'armoire numéro 3, sur l'étagère numéro 5 et dans la boite numéro 9.
Le gros avantage de l'indexation numérique, c'est qu'on peut très facilement croiser les index. On peut, en reprenant l'exemple précédent, croiser l'index événement et l'index lieu, pour ressortir en trois clics la poignée de photos qui correspondent à l'anniversaire de tatie Danièle qui s'est fêté à Trifouilly-les-Clarinettes.
Pour faire mon rangement, je renomme un peu mes photos. Premièrement, je configure mes boitiers pour que le DSC ou le IMG soit remplacé par mes initiales. Secondement, lors du téléchargement, je modifie le numéro afin d'avoir un numéro unique. En effet, le numéro attribué par le boitier est limité à 9999 pour bon nombre de marques. Il est de ce fait très facile d'avoir plusieurs photos qui portent le même numéro. Ce ne serait pas très grave s'il ne me fallait pas de temps en temps assembler en lots des photos prises à différentes périodes. Dans ce cas, le risque de collision est grand - en fait, ça m'est arrivé, d'où mon système de numérotation.
Pour cela, je ne peux pas utiliser darktable, puisqu'il ne possède pas ce type de champ (numéro chronologique). J'utilise donc rapid photo downloader qui fait le téléchargement et la renumérotation en même temps. C'est peut-être la seule infidélité que je fais à darktable ;-)
Pour le rangement sur le disque, j'ai depuis toujours adopté une organisation arborescente très simple :
Code :
-- Racine de mon stockage de photos
-- dossier AAAA
-- dossier MM
-- dossier JJ
-- fichiers raw et eventuellement jpeg
-- dossier darktable_exportedC'est tout.
Pour l'indexation et la recherche, je me base complètement sur les mots clés. C'est bien plus efficace. Je plussoie @Manu38 à ce sujet. Les mots clés gérés par darktable sont enregistrés dans les fichiers en respectant scrupuleusement les normes IPTC et XMP. Pas de problème pour les relire dans d'autres logiciels.
Puisque toutes les métadonnées (EXIF, IPTC, XMP, mots clés, scores, etc), sont déjà enregistrées dans les fichiers¹, pourquoi les répéter dans le nom du fichier ? C'est doubler le travail, non ?
Pourquoi également répéter l'année dans le nom de dossier du mois ? Quand on est dans le dossier 2022, on voit les 12 dossiers mensuels, c'est suffisant, non ?
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¹ C'est totalement vrai pour les fichiers exportés. Pour les jpegs importés du boitier ou les raws, seules les données fournies par le boitier sont dans ces fichiers. Les autres données, en particulier les mots clés, les scores et les labels de couleurs, sont enregistrées dans les fichiers "sidecar" (xmp) et dans la base de donnée de darktable.
Mes photos : jpverrue.fr