07-07-22, 01:34
Peut-on connaître le profil et les attentes des utilisateurs d’un logiciel sans faire d’enquêtes utilisateurs ?
Le dilemme est-il entre une philosophie d’inclusion ou d’exclusion ?
Ce que je vois aujourd’hui, c’est une dispute entre couverture fonctionnelles et efficience, entre amateurs et professionnels, entre informaticiens et photographes.
Je comprends la frustration de voir ces millisecondes gagnées ligne de code par ligne de code pour disposer d’une chaîne de traitement efficiente, gaspillées par de nouvelles fonctionnalités énergivores qui ne répondent pas à ses besoins. Il n’en faut pas plus pour déclencher des guerres fratricides.
De ce que je comprends du monde libre, les développeurs font d’abord ce qui leur plaisent et répondent à leurs besoins, et trouvent quelques fois des utilisateurs qui apprécient leur travail, les encouragent et se mettent à en parler autour d’eux. Des communautés enthousiastes se créent et contribuent à faire avancer leur projet. Et un jour la crise de croissance arrive.
Quand le développeur ne trouve plus son compte, il part développer un nouveau projet qui répond mieux à la technologie disponible, et à ses attentes.
Darktable n’a pas été développé pour répondre à un marché, il n’y a pas de marketing qui oriente sa feuille de route. Il n’a pas vocation à être revendu à un financier. Aussi s’il ne trouve pas de sponsor, de donateur industriel il aura du mal à surmonter sa crise de croissance.
Qgis est un projet libre de « niche » qui fonctionne parce que le développement de ses nouvelles fonctionnalités est financé par des utilisateurs professionnels pour des professionnels.
Ce n’est pas le cas de darktable, qui doit composer avec les injonctions contradictoires implicites de ses utilisateurs.
Encore une fois, le travail accompli par l’écosystème autour de darktable est remarquable, les concepts géniaux et de plus en plus de gens vont s’intéresser à ce projet, mais malheureusement plus des amateurs éclairés que des professionnels de la photographie.
Il y a certainement une place pour un logiciel Open Source conçu par des photographes pour des photographes professionnels qui intéressera aussi des amateurs éclairés.
A la fin ce qui compte ce n’est pas le code mais les concepts, les maths, la physique et la pédagogie déployée qui permet de faire avancer les projets.
Le dilemme est-il entre une philosophie d’inclusion ou d’exclusion ?
Ce que je vois aujourd’hui, c’est une dispute entre couverture fonctionnelles et efficience, entre amateurs et professionnels, entre informaticiens et photographes.
Je comprends la frustration de voir ces millisecondes gagnées ligne de code par ligne de code pour disposer d’une chaîne de traitement efficiente, gaspillées par de nouvelles fonctionnalités énergivores qui ne répondent pas à ses besoins. Il n’en faut pas plus pour déclencher des guerres fratricides.
De ce que je comprends du monde libre, les développeurs font d’abord ce qui leur plaisent et répondent à leurs besoins, et trouvent quelques fois des utilisateurs qui apprécient leur travail, les encouragent et se mettent à en parler autour d’eux. Des communautés enthousiastes se créent et contribuent à faire avancer leur projet. Et un jour la crise de croissance arrive.
Quand le développeur ne trouve plus son compte, il part développer un nouveau projet qui répond mieux à la technologie disponible, et à ses attentes.
Darktable n’a pas été développé pour répondre à un marché, il n’y a pas de marketing qui oriente sa feuille de route. Il n’a pas vocation à être revendu à un financier. Aussi s’il ne trouve pas de sponsor, de donateur industriel il aura du mal à surmonter sa crise de croissance.
Qgis est un projet libre de « niche » qui fonctionne parce que le développement de ses nouvelles fonctionnalités est financé par des utilisateurs professionnels pour des professionnels.
Ce n’est pas le cas de darktable, qui doit composer avec les injonctions contradictoires implicites de ses utilisateurs.
Encore une fois, le travail accompli par l’écosystème autour de darktable est remarquable, les concepts géniaux et de plus en plus de gens vont s’intéresser à ce projet, mais malheureusement plus des amateurs éclairés que des professionnels de la photographie.
Il y a certainement une place pour un logiciel Open Source conçu par des photographes pour des photographes professionnels qui intéressera aussi des amateurs éclairés.
A la fin ce qui compte ce n’est pas le code mais les concepts, les maths, la physique et la pédagogie déployée qui permet de faire avancer les projets.