Bonjour,
Je suis en train d'essayer monter une formation DT dans mon secteur, car je pense aussi que pour beaucoup le pas à faire pour quitter Lr est difficile par manque d'accompagnement.
Je suis moi-même passé par là, et j'ai du refréner certains agacements quand j'ai commencé à prendre en main DT, et si les tutos vidéo m'ont appris énormément, j'en connais autour de moi qui ont décroché tout de suite, même avec eux.
En formation, l'interactivité est importante. Les tutos sont extraordinaires, mais ne se substituent pas aux formations qu'elles soient en présentiel ou à distance.
Et la formation, l'accompagnement des apprenants, c'est mon boulot, ça tombe bien !
J'en suis donc à sonder les photographes que je connais (ou pas) pour évaluer ce public avant d'entreprendre quoi que ce soit et adapter mes modalités selon.
J'étais jeudi à un vernissage sur Toulouse, l'occasion pour moi, outre d'admirer le très beau travail d’Alexandre Chamelat,(The Zaïd Garden), d'échanger sur le sujet avec certains que je sais utilisateurs de Lr/Ps (je suis le seul à utiliser DT, je connais un autre photographe qui l'a installé... et a du le lancer une fois je dirais).
Quelques-uns expriment de la curiosité et valident la pertinence de cet accompagnement, parmi eux il y en aura peut-être qui feront le pas de participer à une 1ère séance de formation.
La majorité cependant se déclare trop larguée dans l'utilisation des logiciels pour envisager d'en changer, lire : "j'ai mes recettes de cuisine avec Lr (ou autre), ça a été tellement difficile d'arriver jusque là que la simple perspective d'en changer est une source de stress". Blocage conatif, difficile de passer dessus sans éléments plus concrets.
Parmi ceux-ci, des "je m'en fous, j'ai une version crackée de Lr/Ps, et tant pis pour les mises à jour".
La question du support des boîtiers et objectifs les surprend, suit alors une pirouette : "on verra le moment venu alors..."
Dernièrement, j'entre-apercevais cet article sur Lense.fr : Ces solutions qui veulent detrôner Lightroom et Photoshop.
Pas un mot sur l'Open Source, pas même RawTherapee qu'on voit pourtant de temps en temps cité dans la presse (sa version Windows en est sûrement la raison).
Nul doute que, quand ces utilisateurs de Lr seront acculés à changer de logiciels, ils taperont une recherche qui les mènera sur ce genre d'article. Et continueront à passer à côté de DT et autre FLOSS.
Enfin, comme le dit très justement @Carafife, si seule la version Linux est réellement exploitable sans souffrir, il vaut peut-être mieux apprendre aussi aux ex-Lr à installer une machine virtuelle Linux et à l'utiliser avant de passer à DT.
S'il y'a déjà quelques moues quand on évoque DT (inconnu au bataillon la plupart du temps), alors je pense qu'en rajouter avec une VM + Linux...
Je suis en train d'essayer monter une formation DT dans mon secteur, car je pense aussi que pour beaucoup le pas à faire pour quitter Lr est difficile par manque d'accompagnement.
Je suis moi-même passé par là, et j'ai du refréner certains agacements quand j'ai commencé à prendre en main DT, et si les tutos vidéo m'ont appris énormément, j'en connais autour de moi qui ont décroché tout de suite, même avec eux.
En formation, l'interactivité est importante. Les tutos sont extraordinaires, mais ne se substituent pas aux formations qu'elles soient en présentiel ou à distance.
Et la formation, l'accompagnement des apprenants, c'est mon boulot, ça tombe bien !
J'en suis donc à sonder les photographes que je connais (ou pas) pour évaluer ce public avant d'entreprendre quoi que ce soit et adapter mes modalités selon.
J'étais jeudi à un vernissage sur Toulouse, l'occasion pour moi, outre d'admirer le très beau travail d’Alexandre Chamelat,(The Zaïd Garden), d'échanger sur le sujet avec certains que je sais utilisateurs de Lr/Ps (je suis le seul à utiliser DT, je connais un autre photographe qui l'a installé... et a du le lancer une fois je dirais).
Quelques-uns expriment de la curiosité et valident la pertinence de cet accompagnement, parmi eux il y en aura peut-être qui feront le pas de participer à une 1ère séance de formation.
La majorité cependant se déclare trop larguée dans l'utilisation des logiciels pour envisager d'en changer, lire : "j'ai mes recettes de cuisine avec Lr (ou autre), ça a été tellement difficile d'arriver jusque là que la simple perspective d'en changer est une source de stress". Blocage conatif, difficile de passer dessus sans éléments plus concrets.
Parmi ceux-ci, des "je m'en fous, j'ai une version crackée de Lr/Ps, et tant pis pour les mises à jour".
La question du support des boîtiers et objectifs les surprend, suit alors une pirouette : "on verra le moment venu alors..."
Dernièrement, j'entre-apercevais cet article sur Lense.fr : Ces solutions qui veulent detrôner Lightroom et Photoshop.
Pas un mot sur l'Open Source, pas même RawTherapee qu'on voit pourtant de temps en temps cité dans la presse (sa version Windows en est sûrement la raison).
Nul doute que, quand ces utilisateurs de Lr seront acculés à changer de logiciels, ils taperont une recherche qui les mènera sur ce genre d'article. Et continueront à passer à côté de DT et autre FLOSS.
Enfin, comme le dit très justement @Carafife, si seule la version Linux est réellement exploitable sans souffrir, il vaut peut-être mieux apprendre aussi aux ex-Lr à installer une machine virtuelle Linux et à l'utiliser avant de passer à DT.
S'il y'a déjà quelques moues quand on évoque DT (inconnu au bataillon la plupart du temps), alors je pense qu'en rajouter avec une VM + Linux...
dt stable / Ubuntu 22.04