19-01-22, 13:08
Je rejoins jeanjh. Avec une remarque comme "on peut toujours râler...", on oublie que râler et critiquer peuvent autant similaire que complètement différents. Et que voir aussi ce qui ne va pas est tout aussi utile et nécessaire que voir ce qui va. Ce qui est aussi typiquement français est la lourdeur administrative et des démarches.
En l'occurence, et je travaille sur ce champ là depuis une dizaine d'années, et j'accompagne aujourd'hui à la création d'entreprise dans un organisme qui est aussi organisme de formation. Et la réglementation sur la formation est aujourd'hui une usine à gaz et qui favorise avant tout les plus gros organismes qui peuvent avoir des personnes dédiées au suivi et à l'application de cette réglementation, qui demande un temps énorme. L'objectif annoncé était en effet soi-disant de faire la chasse au mauvais. Et là, manu, navré, mais le constat est que ça ne marche pas complètement. Oui, ça élimine quelques mauvais, mais uniquement chez les petits. Le problème, c'est que ça élimine aussi des petits qui sont bons et qui n'arrivent plus à faire face à cette lourdeur. Et les gros, qu'ils fassent du bon boulot ou de la merde, eux suivent et sont toujours là. De plus, j'ai eu plusieurs créateurs qui souhaitent se lancer dans la formation et qui ont pour certains baisser les bras devant la lourdeur des démarches. Donc, clairement, ça fait le ménage, mais sur le critère de la taille et de la motivation ou des capacités à gérer cette lourdeur, pas sur la qualité. Et clairement, on peut très bien faire de la merde en formation et avoir réussi à mettre en place des process qui montrent le contraire pour satisfaire à Qualiopi.
En fait, le problème est une pratique habituelle et erroné : rendre plus lourd les choses à faire pour lutter contre moins de 10% de tire-au-flanc, pour en décourager que quelques % de ces 10% et décourager bien plus des 90% autres qui faisaient bien leur boulot. Parce que la lourdeur démotive aussi (et souvent plus) les plus investis et motivés. Ceux qui trichaient déjà trouvent souvent et pour la plupart d'autres moyens de détourner plus le système. Ca n'est peut-être pas le sujet ici mais c'est lié au sujet !
En l'occurence, et je travaille sur ce champ là depuis une dizaine d'années, et j'accompagne aujourd'hui à la création d'entreprise dans un organisme qui est aussi organisme de formation. Et la réglementation sur la formation est aujourd'hui une usine à gaz et qui favorise avant tout les plus gros organismes qui peuvent avoir des personnes dédiées au suivi et à l'application de cette réglementation, qui demande un temps énorme. L'objectif annoncé était en effet soi-disant de faire la chasse au mauvais. Et là, manu, navré, mais le constat est que ça ne marche pas complètement. Oui, ça élimine quelques mauvais, mais uniquement chez les petits. Le problème, c'est que ça élimine aussi des petits qui sont bons et qui n'arrivent plus à faire face à cette lourdeur. Et les gros, qu'ils fassent du bon boulot ou de la merde, eux suivent et sont toujours là. De plus, j'ai eu plusieurs créateurs qui souhaitent se lancer dans la formation et qui ont pour certains baisser les bras devant la lourdeur des démarches. Donc, clairement, ça fait le ménage, mais sur le critère de la taille et de la motivation ou des capacités à gérer cette lourdeur, pas sur la qualité. Et clairement, on peut très bien faire de la merde en formation et avoir réussi à mettre en place des process qui montrent le contraire pour satisfaire à Qualiopi.
En fait, le problème est une pratique habituelle et erroné : rendre plus lourd les choses à faire pour lutter contre moins de 10% de tire-au-flanc, pour en décourager que quelques % de ces 10% et décourager bien plus des 90% autres qui faisaient bien leur boulot. Parce que la lourdeur démotive aussi (et souvent plus) les plus investis et motivés. Ceux qui trichaient déjà trouvent souvent et pour la plupart d'autres moyens de détourner plus le système. Ca n'est peut-être pas le sujet ici mais c'est lié au sujet !