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[aurelienpierre]

Lightroom a viré la carte parce qu'ils utilisaient les fonds de cartes Google Maps, pour lesquels Adobe payait une licence mensuelle en fonction du nombre d'utilisateurs, et que Google a monté ses tarifs en cours de route. La version boîte ne générant pas de revenus récurrents, ils est parfaitement logique qu'ils aient coupé les frais, le principe fondamental du business étant que la somme des rentrées soit au moins supérieure à la somme des sorties d'argent.

De l'autre côté, je voudrais quand même rappeler que tout widget Gtk déclaré dans la fenêtre de l'appli est calculé par le processeur, qu'il soit visible ou caché à l'écran. Donc tout ce qui est dans darktable coûte du calcul juste pour être là. Et on a actuellement un gros bug (depuis quand… ?) qui conduit toutes les icônes des boutons de l'interface à être redessinées à chaque fois que le curseur bouge dans la fenêtre, même s'il bouge sur du vide, et même pour les boutons cachés. Idem pour l'histogramme de la chambre noire : chaque mouvement de souris déclenche un recalcul, même si la souris ne survole pas l'histogramme. C'est des cycles processeurs gaspillés dans tous les sens. Il suffit de démarrer darktable avec

Code :

darktable -d all

pour voir dans la sortie de la console la quantité de trucs qui se déclenchent à chaque mouvement de souris, c'est invraisemblable (et y a pleins de choses dupliquées, comme des requêtes SQL qui auraient dûes être mises en cache).

Donc la sobriété et la modération, c'est pas juste quand il s'agit de prendre les transports en commun ou le vélo. C'est pas parce qu'on peut ajouter des trucs qu'on doit. Tout ce qu'on ajoute a un prix, donc y a un arbitrage à faire entre le bénéfice et le coût. Le traitement de pixels est assez lourd en lui-même pour ne pas faire exprès de charger la mule sur des gadgets graphiques.

Autant dire que je suis en complet désaccord avec Pascal sur les priorités et les orientations du projet. Et, quand je parle d'orientations, on est plus dans la France de 1939 : tout rentre. À force de chercher à ne froisser personne, on emmerde tout le monde.