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Prochaine mise à jour
#21
> On réitère ce cycle depuis 15 ans et le point de rupture n'est plus très loin : un logiciel impossible à maintenir, à faire évoluer, à optimiser...

C'est pas le cas de darktable et de loin. Il y a des choses à améliorer mais faut pas prendre à la lettre tout ce qui est dit. Le code évolue beaucoup et il serait même malhonnête et même profondément irrespectueux de dire que le code croupi car plusieurs devs passent un temps fou à revoir des paries entières et à généraliser et/ou optimiser. Les messages pour décrédibiliser darktable sont juste faux, ça en est navrant !
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Pascal - GNU/Debian (sid) - version darktable git/master
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#22
> plusieurs devs passent un temps fou à revoir des paries entières et à généraliser et/ou optimiser

Je confirme. Après avoir viré 21 000 lignes de code GUI de merde, principalement écrit par la même personne, soudainement c'est vachement plus optimal et les utilisateurs rapportent des gains de perf plus ou moins substantiels suivant les systèmes.

Nan mais sinon le déni, ça marche aussi. L'important c'est de réussir à dormir.
Aurélien, photographe portraitiste, spécialiste calcul.
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :
[Image: 2FAd4rc]
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#23
Comme le ton monte, la modération intervient.
Les arguments techniques et éthiques des un et des autres sont entendables, mais pas les attaques personnelles ; même si les noms ne sont pas énoncés. La cordialité et la pluralité des points de vue qui ont toujours prévalu doivent d'être maintenues. Merci de modérer vos échanges en conséquence.
Mes photos : jpverrue.fr
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#24
Je souhaite donner mon point de vue, donc celui d'un utilisateur. Je suis convaincu que ce qui valorise très largement Darktable c'est la qualité des traitements dans les modules de la chambre noire, surtout depuis les évolutions améliorations apportées par les modules filmique, calibration des couleurs, diffusion-netteté, les masques et bien d'autres aussi, etc...
Concernant l'interface utilisateur, je ressents quand même une frustration quand je compare à GIMP qui permet une configuration de l'interface très complète et très souple ainsi qu'une véritable utilisation en multi écran qui fait beaucoup défaut à Darktable.
De même pour la gestion de la collection photos (mots clé, etc...) et pour la géo localisation, je suis retourné après quelques essais à Digikam qui traite cette partie de façon nettement plus pratique et complète et je regrette en tant qu'utilisateur qu'il n'y ait pas plus de rapprochements (compatibilité des bases de données, passerelles, etc...) entre ces excellents projets graphiques open source.
Je pense que Darktable gagnerait à concentrer ses efforts sur l'amélioration de qualité technique de la chambre noire comme ça a été fait depuis plusieurs années quitte à laisser de côté des fonctionnalités pour moi inutilisées dans Darktable (diaporama, carte). Je rejoins donc un peu le point de vue de Aurélien. Ceci dit Darktable est développé depuis 10 ans avec de belles améliorations, accompagnées d'une grande attention pour la doc. Dommage que les divergences visiblement très importantes entre développeurs soient arrivées au point de rupture...
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#25
> quitte à laisser de côté des fonctionnalités pour moi inutilisées dans Darktable (diaporama, carte)

Non et non, car "toi" tu n'es pas la représentativité de darktable. C'est vraiment ce que les gens on du mal à comprendre. Le projet darktable a des utilisateurs multiples et des usages multiples, alors dire ok pour supprimer ceci et cela alors que l'on n'utilise pas ne fait certainement pas avancer le chmilblic et si on fait cela on va avoir des tas de gens qui râlent.

Le problème du GUI et que tout le monde a une idée, le problème c'est que son idée n'est généralement pas partagée et que donc toutes les idées sont contradictoires. Pour la chambre noire c'est bien différent car c'est plus complexe et donc personne ne dit rien. Mon travail en tant qu'intégrateur est d'essayer de faire que tous les usages soient représentés dans darktable qui est un logiciel tout-en-un (gestion bibliothèque, chambre noire, carte, impression...). Si un utilisateur cherche juste à développer des images il y a d'autres projets pour cela, mais darktable doit conserver sa philosophie.

Un de mes profs disait, la quantité de discussion autour d'un sujet est inversement proportionnel à sa difficulté/importance !

J'espère me faire comprendre, être plus dans l'inclusion que l'exclusion et la vision unique c'est ma façon de gérer darktable.
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#26
Peut-on connaître le profil et les attentes des utilisateurs d’un logiciel sans faire d’enquêtes utilisateurs ?
Le dilemme est-il entre une philosophie d’inclusion ou d’exclusion ?
Ce que je vois aujourd’hui, c’est une dispute entre couverture fonctionnelles et efficience, entre amateurs et professionnels, entre informaticiens et photographes.
Je comprends la frustration de voir ces millisecondes gagnées ligne de code par ligne de code pour disposer d’une chaîne de traitement efficiente, gaspillées par de nouvelles fonctionnalités énergivores qui ne répondent pas à ses besoins. Il n’en faut pas plus pour déclencher des guerres fratricides.
De ce que je comprends du monde libre, les développeurs font d’abord ce qui leur plaisent et répondent à leurs besoins, et trouvent quelques fois des utilisateurs qui apprécient leur travail, les encouragent et se mettent à en parler autour d’eux. Des communautés enthousiastes se créent et contribuent à faire avancer leur projet. Et un jour la crise de croissance arrive.
Quand le développeur ne trouve plus son compte, il part développer un nouveau projet qui répond mieux à la technologie disponible, et à ses attentes.
Darktable n’a pas été développé pour répondre à un marché, il n’y a pas de marketing qui oriente sa feuille de route. Il n’a pas vocation à être revendu à un financier. Aussi s’il ne trouve pas de sponsor, de donateur industriel il aura du mal à surmonter sa crise de croissance.
Qgis est un projet libre de « niche » qui fonctionne parce que le développement de ses nouvelles fonctionnalités est financé par des utilisateurs professionnels pour des professionnels.
Ce n’est pas le cas de darktable, qui doit composer avec les injonctions contradictoires implicites de ses utilisateurs.
Encore une fois, le travail accompli par l’écosystème autour de darktable est remarquable, les concepts géniaux et de plus en plus de gens vont s’intéresser à ce projet, mais malheureusement plus des amateurs éclairés que des professionnels de la photographie.
Il y a certainement une place pour un logiciel Open Source conçu par des photographes pour des photographes professionnels qui intéressera aussi des amateurs éclairés.
A la fin ce qui compte ce n’est pas le code mais les concepts, les maths, la physique et la pédagogie déployée qui permet de faire avancer les projets.


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#27
(06-07-22, 20:42)pascal a écrit : > Non et non, car "toi" tu n'es pas la représentativité de darktable.

Je trouve cette réponse très "béton"; mais qui peut donc prétendre à la représentativité et de qui d'ailleurs, des utilisateurs avertis, des nouveux utilisateurs, des amateurs, des professionnels, des développeurs ?
J'ai bien précisé que je ne me suis exprimé que sur mes expériences et ressentis personnels et je ne me sens ni plus ni moins représentatif que quiconque.

> Le problème du GUI et que tout le monde a une idée, le problème c'est que son idée n'est généralement pas partagée et que donc toutes les idées sont contradictoires.

Cette réponse est une façon de rejeter d'office toute remarque ou critique. Mais je persiste quand même : pouvoir détacher les panneaux latéraux comme dans GIMP serait un vrais plus pour l'utilisation de la chambre noire Darktable.


> Mon travail en tant qu'intégrateur est d'essayer de faire que tous les usages soient représentés dans darktable qui est un logiciel tout-en-un (gestion bibliothèque, chambre noire, carte, impression...). Si un utilisateur cherche juste à développer des images il y a d'autres projets pour cela, mais darktable doit conserver sa philosophie.

Je ne doute pas de la difficulté du rôle d'intégrateur...
Avant l'existence de Darktable, j'ai fonctionné avec un dérawtiser (ufraw puis bibble), avec Gimp et avec Digikam pour la gestion. De fait avec Darktable je n'utilise plus ufraw ni bibble ou plutot son successeur et j'utilise beaucoup moins Gimp. Mais je suis revenu à Digikam. Mais bon, ce n'est que mon expérience.

Et puis possible que les difficultés actuelles de Darktable résident dans cette idée de logiciel tout-en-un, et comme disait un de mes prof à trop vouloir tout faire on finit par ne satisfaire personne.
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#28
> Cette réponse est une façon de rejeter d'office toute remarque ou critique.

Certainement pas ! Tu ne me connais vraiment pas bien. C'est une façon de bien préciser que les avis sont contradictoires et quoi que l'on fasse une partie des utilisateurs n'est pas content. La solution serait de ne rien changer ? Non, c'est ce que je précise dans mon message, la solution est d'essayer de faire que les différents usages soient intégrés et justement ne pas écouter les personnes qui souhaitent supprimer des fonctions qu'ils n'utilisent pas. J'espère être plus clair ainsi ?
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#29
On nage en pleine fallacie de l'inclusivité bidon.

En ce moment, bouger le curseur dans l'interface table lumineuse de mon fork de darktable (22 000 lignes en moins par rapport à la version upstream) fait monter l'utilisation du CPU entre 11 à 20 %. En comparaison, l'ensemble de mon environnement de bureau (KDE plasma) consomme 8 à 17 % en remuant la souris sur les icônes système.

Mon CPU, c'est un Xeon cadencé à 4.2 Ghz. Dans quelle dimension alternative est-ce qu'il est acceptable d'allouer autant de puissance à la seule interface graphique pour faire strictement rien (remuer la souris) ? Ça donne quoi pour les gens qui ont des i5 cadencés à moins de 3 GHz ?

La raison, c'est qu'on a beaucoup trop de widgets Gtk faits maison, codés n'importe comment, qui capturent beaucoup trop d'événements utilisateur pour des raisons souvent cosmétiques et pour des fonctionnalités anecdotiques. Point barre. Ça c'est pour les perf.

Maintenant l'utilisabilité. Un logiciel, c'est une boîte à outils. On pourrait se dire qu'avoir dans notre boîte à outils toutes les dimensions de clés plates entre 6 et 25 mm, ça nous prépare à toutes les éventualités. La réalité, c'est que :

1. certaines dimensions ne serviront jamais,
2. certaines dimensions serviront peu,
3. celles que servent peu ou pas sont peut-être inutilisables, en fait on n'en sait rien vu que… on s'en sert peu ou pas.
4. des clés plates en chrome-vanadium, ça finit vite par peser… faut la traîner la boîte,
5. la clé dont on a besoin est toujours celle planquée dans le fond, et pour y accéder, il faut vider tout le contenu de la boîte par terre. C'est frustrant, ça fait perdre du temps, et au final "être prêt à tout" nous met en retard tout le temps.

Et bien sûr, les clés plates, c'est juste une partie des outils. Ensuite, on a les clés allen, les tournevis, etc.

La solution, c'est d'avoir seulement les dimensions courantes, et une ou deux clés à molette pour les cas exotiques. Voire de s'arranger avec une pince multiprise pour tenir les écrous vraiment hors catégorie. Ça n'a rien d'original, le principe remonte au système Gribeauval, qui date du XVIIIe siècle (https://www.cairn.info/revue-gerer-et-co...age-41.htm).

Dans darktable, la clé à molette, c'est la possibilité de scripter en Lua pour les usages de niche. Mais refuser de faire le tri entre les fonctionnalités d'usage courant et les fonctionnalités exotiques, c'est dégrader l'interface pour tout le monde. Le meilleur endroit pour cacher un arbre, c'est au milieu de la forêt. Depuis 2 ans, on est en train de planquer toujours plus profond les fonctionnalités essentielles derrière les fonctionnalités qui servent à 3 mecs, mais qui demandent 2000 lignes de code et qui capturent tous les événements mouse_moved, même pour les utilisateurs qui n'en ont rien à faire.

Parce que, encore une fois, un widget Gtk consomme de la puissance CPU qu'il soit visible ou caché. Au minimum parce qu'il peut être mappé à des raccourcis clavier et parce qu'on doit changer sa couleur de fond quand la souris le survole, et Gtk n'a aucun mécanisme pour éviter de redessiner les éléments non visibles dans la fenêtre.

Se planquer derrière le fait que, quoi qu'on fasse, certains ne seront pas contents, est encore une fallacie. L'objectif, c'est la loi de Pareto, le 80/20. darktable sert à trier ce qui sort de la carte mémoire et à transformer des raw en images finales. Tout ce qui ne sert pas directement cet objectif est de l'overhead et doit être limité au minimum.

Tous les retours utilisateurs ne sont pas à prendre au pied de la lettre. Tous les usages ne sont pas valides. Certains utilisateurs ont des workflows inutilement compliqués et on n'a pas à leur donner plus d'outils pour être encore plus inefficaces : ils doivent changer leur méthode de travail.

Mais en termes d'utilisateurs, les seuls avec lesquels on interagit sont sur Github. C'est à dire principalement des programmeurs, actuels ou retraités, parce que Github est une plateforme d'hébergement de code et intimide les non-programmeurs. C'est un énorme biais d'échantillon, par rapport à une majorité silencieuse de gens qui ne parlent pas forcément anglais et ne savent pas comment utiliser Github. D'autant que pour comprendre ce dont l'utilisateur a besoin à travers ce qu'il veut (spoiler alert : les gens sont incapables d'exprimer clairement leurs besoins, faut leur tirer les vers du nez pire qu'une enquête de police judiciaire), y a un effort à fournir et c'est un métier : designer.

En bref, tout merger et tout garder pour faire plaisir à tout le monde, ça emmerde tout le monde est c'est d'une naïveté folle. La vie c'est des choix.

Après, faut encore discuter de la qualité du design sur les fonctionnalités "mises à jour". Par exemple, depuis le bordel MIDI, les touches numériques ne sont pas détectées pareil suivant qu'on utilise le pavé numérique ou la barre numérique au dessus des lettres. En clair, attribuer des étoiles à des images via le clavier est cassé, sauf pour les utilisateurs qui penseront à configurer le pavé numérique comme alternative. En plus, moi, sur clavier BÉPO, les touches numériques au dessus du texte sont détectées comme Maj+&, Maj+é, Maj+", etc. Ah mais on peut configurer des triple-clics et des cliqué-déplacés, génial. Un sens des priorités qui m'échappe : on casse des fonctionnalités basiques pour introduire des fonctionnalités totalement secondaires, tout est fait en dépit du bon sens. Avant ça, on utilisait les accels Gtk qui décodaient les caractères correctement, peu importe la touche physique utilisée. Vive le progrès.

Et ben non. Merde. Je refuse ces conneries. Le projet darktable est mort, tué par une bande de Gaston Lagaffe qui jouent à coder. Photographes amateurs, devenus développeurs amateurs, devenus designers amateurs… la médiocrité à tous les étages. L'interface a toujours été son point faible, mais là on atteint des sommets de stupidité. Je bosse pas à l'éducation nationale, je pratique pas le 10/20 pour l'effort et la médaille en chocolat. Un outil marche ou il ne marche pas, et les excuses ne m'intéressent pas.

Ah ça, le projet est actif. Pour s'agiter, ça s'agite. Pleins de gens qui bossent sans direction commune et sans axes d'améliorations définis, qui codent des trucs qui créent plus de problèmes qu'ils n'en règlent, et qui demandent toujours plus de travail pour corriger des bugs parfois très sournois… C'est pas compliqué, un projet qui demande une quantité de travail croissante au cours du temps a un problème fondamental, surtout s'agissant d'un projet informatique, parce que le principe de l'informatique est d'automatiser des trucs, pas de créer du travail. Qu'on ne me raconte pas que 15 mecs qui agitent les bras sans méthode, ça fait un projet en bonne santé. Il suffit d'ouvrir le code source et de lire… En 4 ans on a eu… 3 réécritures complètes de la table lumineuse ? Remarque, c'est toujours plus facile de réécrire que de dénouer les spaghetti.

Au moins, un cancer, ça s'arrête à la mort du patient. La croissance anarchique des fonctionnalités de darktable n'aura pas ce privilège.
Aurélien, photographe portraitiste, spécialiste calcul.
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :
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#30
Wink 
Au niveau du CPU, la seule chose que je puisse je dire, c'est qu'avec un AMD Ryzen 7 2700 Eight-Core doté de 16Go de mémoire, l'affichage de charge CPU ne monte parfois que pour un ou deux core assez ponctuellement et jamais au-delà de 20%.
Je suis un utilisateur assez basique,et je trouve l'outil assez performant.
Pour la programmation, je suis d'une époque où on programmait pas mal en assembleur, notamment pour des besoins de performances, et où on chassait le moindre octet perdu, alors je comprends bien ce soucis.
Je suis assez étonné du côté anarchique de la gestion du projet.
J'espère toutefois que ces problèmes pourrons être aplanis, l'outil DT est celui qui me convient le mieux, et je ne pense pas être le seul Smile
Matériel: TZ100, GX80, GX9 & G90, objectifs: Pana-Leica 8-18, 12-60, 100-400 et 15mm f1.7, Pana 14-140 II et 100-300 II, Olympus Zuiko 60mm macro.

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