07-01-19, 00:14
(Modification du message : 07-01-19, 00:15 par aurelienpierre.)
C'est pour ça que le curseur "saturation" de filmique 2.6 est renommé "saturation luminances extrèmes" dans filmique 2.7. Encore une fois, j'ai déja écrit tout ça dans le manuel darktable, tard le 23 décembre, pour que ça soit prêt le 24.
La différence entre la pellicule et le numérique, c'est que le numérique est linéaire (réponse du capteur = K × luminance, avec K la sensibilité) et coupe (sature) les valeurs hors-limites (hors plage dynamique) de façon brutale. Sur le graphe ci-dessous, tu vois un coude pointu aux extrémités de la plage dynamique en numérique.
La pellicule est logarithmique, comme l'œil humain (réponse des molécules photo-sensibles = K × log2(luminance), avec K le contraste) et affiche une transition en douceur vers les valeurs hors-limites. Sur le graphe, tu vois qu'on amplifie les tons moyens et qu'on a des arrondis aux extrémités.
Bon, mais le film ne fait pas qu'adoucir les transitions de luminance, il adoucit aussi les transitions de couleur : les ombres sont dégradées progressivement vers un noir pur (sans couleur) et les hautes lumières sont dégradées progressivement vers un blanc pur (sans couleur). Le curseur saturation (saturation des luminances extrêmes, sur dt 2.7) se charge de reproduire ce comportement sur un signal numérique. Outre la douceur des transitions que cela procure, ça évite limite aussi les couleurs hors gamut. Par contre, les couleurs qui sont dans la latitude (la zone linéaire du film) ne sont pas affectées par cette désaturation sélective. C'est pour ça qu'il faut utiliser une désaturation globale pour les corriger.
La différence entre la pellicule et le numérique, c'est que le numérique est linéaire (réponse du capteur = K × luminance, avec K la sensibilité) et coupe (sature) les valeurs hors-limites (hors plage dynamique) de façon brutale. Sur le graphe ci-dessous, tu vois un coude pointu aux extrémités de la plage dynamique en numérique.
La pellicule est logarithmique, comme l'œil humain (réponse des molécules photo-sensibles = K × log2(luminance), avec K le contraste) et affiche une transition en douceur vers les valeurs hors-limites. Sur le graphe, tu vois qu'on amplifie les tons moyens et qu'on a des arrondis aux extrémités.
Bon, mais le film ne fait pas qu'adoucir les transitions de luminance, il adoucit aussi les transitions de couleur : les ombres sont dégradées progressivement vers un noir pur (sans couleur) et les hautes lumières sont dégradées progressivement vers un blanc pur (sans couleur). Le curseur saturation (saturation des luminances extrêmes, sur dt 2.7) se charge de reproduire ce comportement sur un signal numérique. Outre la douceur des transitions que cela procure, ça évite limite aussi les couleurs hors gamut. Par contre, les couleurs qui sont dans la latitude (la zone linéaire du film) ne sont pas affectées par cette désaturation sélective. C'est pour ça qu'il faut utiliser une désaturation globale pour les corriger.
Aurélien, photographe portraitiste, spécialiste calcul.
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :