01-02-19, 19:22
(01-02-19, 11:25)JYL a écrit : Mais une fois toute la plage récupérée, pourquoi ne pas continuer le traitement dans un éditeur d’image (type GIMP par exemple) ? En effet, il est possible de travailler au format TIFF avec toute la profondeur de codage qui va avec et il y a tous les outils nécessaires au travail des tonalités (niveaux, courbes de tonalités, masques…).
Au final, pourquoi ne pas employer/créer un dérawtiseur « minimaliste » qui se « contenterait » de préparer le terrain ? Car la limite entre les deux est parfois bien ténue.
Qu’en pensez-vous ?
Un dérawtiseur minimaliste, ça existe déjà : dcraw.
Mais je pense que tu sur-estimes la puissance d'un TIFF 16 bits. Le TIFF est encodé en entiers non linéaires, avec un gamma fixé par l'espace de couleur utilisé. Et Photoshop, comme Gimp (au moins pour la version 2.9, j'ai pas vérifié la 2.10), ne re-linéarisent pas les fichiers encodés avec un gamma. Ça veut dire que les données internes ne sont pas linéaires. Ça veut dire qu'une correction d'exposition n'est plus une simple multiplication des valeurs RGB, mais une correction gamma. Ça veut dire que tu vas flinguer les couleurs dès que tu vas vouloir changer la luminosité.
Sinon, si tu veux enregistrer en RGB sans gamma, il va falloir enregistrer en TIFF 32 bits flottants ou PFM. Déjà, dans ce format, il y a plein de choses que Photoshop ne sait pas faire, et il va t'obliger à convertir en 16 bits. Ensuite, ton fichier de 24 Mpx va peser 180-250 Mo, 1/4 du volume d'un CD audio, pour un raw qui pesait dans les 18-24 Mo.
Donc, l'un dans l'autre, on fait tout ce qu'on peut au niveau du dérawtiseur, et on utilise le reste pour fignoler les détails.
Aurélien, photographe portraitiste, spécialiste calcul.
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :
Développeur de filmique, égaliseur de tons, balance couleur, etc.
darktable est mon métier, pensez à m'aider :