(20-03-23, 11:27)jpverrue a écrit : Effectivement,
D'abord, quelques éclaircissements sémantiques.
Avant, du temps de l'argentique, on ne parlait que de développement pour qualifier tout le processus qui va du développementdu film insolé pour obtenir un négatif, jusqu'au développement
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de la feuille de papier insolée sous l'agrandisseur.
Aujourd'hui, au temps joyeux du numérique, on dit aussi développement pour qualifier les opérations logicielles qui permettent d'extraire toute la substantifique moelle de nos précieux fichiers raw - note ici, qu'on oublie l'étape de production d'une image papier. Mais les termes traitement ou post-traitement sont aussi utilisés pour dire la même chose.
Peut-être cependant que traitement couvre un domaine plus large que le simple développement d'un raw, c'est-à-dire :
- le développement,
- plus l'indexation par mots clés,
- plus l'identification avec les méta-données,
- plus la sélection avec les scores (étoiles) et les labels de couleur,
- plus les divers horodatages,
- plus...
J'ai employé le terme stockage, mais j'aurais aussi bien pu parler d'enregistrement. Peut-être par fainéantise, (stockage, c'est plus court)
Parlons maintenant d'architecture du logiciel.
Tu as une compréhension inversée de l'ordre de priorités pour l'enregistrement des informations. Pour darktable ce qui compte presque uniquement, c'est la Base de Données., pas les fichiers XMP.
Détails :Tu remarqueras que jamais, il n'est question de lecture du XMP. D'ailleurs darktable peut tout à fait fonctionner sans fichiers xmp, même si ce n'est pas DU TOUT une bonne idée. Voir ICI.
- Lors de l'importation, les données exif/iptc/xmp du fichier raw sont lues, puis enregistrées dans la BdD lors de la création dans celle-ci d'une entrée¹ correspondant à ce raw. Enfin, un fichier raw est créé reflétant cette entrée.
- Ensuite, lors des diverses manipulations faites sur ce/ces fichier(s), le contenu de BdD est lu pour chacun, et les modifications apportées sont enregistrées systématiquement dans la BdD. Ensuite, le(s) fichiers(s) xmp correspondants sont mis à jour.
Le seul moment ou darktable lit tout seul un fichier xmp, c'est quand on importe un fichier qui n'est pas connu dans la BdD, mais qui dispose d'un fichier xmp associé. Cette opération permet de transporter des fichiers avec leurs traitements d'une occurrence de darktable à une autre.
Sinon l'autre moment ou darktable lit un xmp, c'est quand on a activé l'option d'ont nous parlons depuis le début : vérifie au démarrage les fichiers xmp modifiés, alors dans ce cas et sur décision de l'utilisateur, darktable lira le xmp et modifiera le contenu de la BdD avec les infos du xmp.
J'espère avoir éclairé ta lanterne !
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¹ Le terme entrée est utilisée en informatique pour qualifier un peu plus qu'un simple enregistrement dans un fichier. En l'occurrence, darktable crée plusieurs enregistrements dans plusieurs tables de la base de donnée pour qualifier un fichier raw.
Je pense que tu voulais plutôt dire "un fichier xmp"
Je vais apporter ma modeste compréhension.
@jcmarguerite, tout comme toi, je n'ai pas compris les 4 choix initialement. Après, j'ai supposé le mode de fonctionnement.
Comme l'a dit jpverrue, il y a d'abord la base de données qui contient les informations, puis le fichier xmp qui est une copie des informations de la base de données.
Si tu demandes une vérification des xmp à l'ouverture de Darktable, tu peux avoir des écarts et dans ce cas, Darktable te laisse 4 choix. En fait il faudrait plutôt dire 2 choix, chacun ayant aussi 2 possibilités.
Le premier choix est le critère de récupération :
- l'emplacement
- la date
Pour l'emplacement, tu as 2 possibilités : soit la base de données, soit le xmp, mais sans information sur le dernier emplacement modifié.
Pour la date, tu as 2 possibilités : soit le plus récent, soit le plus ancien, mais sans savoir son emplacement.
Ce n'est que mon interprétation, et j'ai peut-être tout faux. Si quelqu'un veut compléter ou corriger, il est le bienvenu.