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Expo à droite, sous-expos et ISO invariants
#21
Merci @JacoTux pour ce lien intéressant. J'ai pas encore tout lu.
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#22
Merci Jacob, c'est également l'article sur lequel j'étais tombé à l'époque mais je ne retrouvais plus le lien.



Je recopie ici la phrase clef de l'article :
https://www.photohc.com/blog/2017/12/7/m...e-le-bruit

Citation :Il faut cependant nuancer ces propos ; en réalité, très peu d'appareils sont totalement ISO invariant et l'on verra bien des petites différences en qualité d'image en fonction de la sensibilité ISO utilisée, mais ces différences seront plus faibles qu'avec un appareil fortement ISO variant. De plus, tous les appareils ISO variants deviennent ISO invariants à partir d'un certain seuil


L'ISO-invariance n'est pas une "technologie" propre au capteur que certains appareils auraient et d'autres pas (à la différence d'un capteur CMOS vs Capteur BSI qui sont deux technologies différentes). L'ISO invariance est plus un "qualificatif" pour désigner les appareils qui génèrent moins de bruit en post-amplification. Mais à partir de quel seuil peut-on parler d'ISO-invariance ? C'est laissé à l'appréciation de chaque marque et de chacun. C'est plutôt à considérer comme une amélioration continue (comme on a eu la HD, puis la FullHD, puis la UltraHD (4K)... les appareils iso-invariants d'aujourd'hui seront considérés comme iso-variants dans le futur ... par rapport aux futurs appareils).


Pour également répondre à @Primus sur l'ISO-invariance qui ne s'active qu'à partir de certains paliers d'ISO, c'est simplement lorsqu'on passe de l'amplificateur analogique à l'amplificateur numérique.
Par exemple, je dispose d'un Olympus E-M10 . Les ISO vont de 200 à 5000 (gain de l'amplificateur analogique).
Lorsque je sélectionne ISO 6400 ou plus, l'appareil indique "ISO extended". C'est à dire que l'amplification analogique s'arrête à 5000, et qu'ensuite l'appareil effectue une amplification numérique supplémentaire de 5000 à 6400 (ou de 5000 à 12800 si je sélectionne ISO 12800).
Mon E-M10 devient "ISO-invariant" à partir de 6400 ISO...




Pour les anglophones, je peux conseiller : c'est très instructif sur le fonctionnement interne d'un appareil photo et comment gérer le bruit (même si le monsieur a un style d'écriture... un peu particulier par moment, concentrez-vous sur les aspects techniques).
https://myolympusomd.blogspot.com/2021/1...64_19.html
https://myolympusomd.blogspot.com/p/why-...iance.html
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#23
(22-07-23, 09:19)Balistic a écrit : Lorsque je sélectionne ISO 6400 ou plus, l'appareil indique "ISO extended". C'est à dire que l'amplification analogique s'arrête à 5000, et qu'ensuite l'appareil effectue une amplification numérique supplémentaire de 5000 à 6400 (ou de 5000 à 12800 si je sélectionne ISO 12800).

L'amplification numérique étant logicielle et intervenant bien après le passage dans l'ampli analogique, comment ça se passe pour le format brut qui est censé être mis dans la boîte sans aucun traitement après passage par le CAN ?
Darktable 4.4.2 | Linux Mint 21.2
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#24
@jacotux@Balistic
Merci pour les liens et la lecture.
Mes photos
dt compilé en local, dernière version officielle et master
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#25
Et merci @tous pour ces explications
jcm
projet actuel : www.jcmarguerite.com/blog
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#26
(21-07-23, 17:05)JacoTux a écrit : Bonjour à tous,

Je vous propose ce billet qui résume globalement le sujet.

Bonjour,
ayant un peu cotoyé Harry, je sais qu'il creuse ses sujets à fond avant de publier un article. Pointu et parfois ardu à suivre, son talent pour la vulgarisation est indéniable.
J'avais oublié son article dans un coin de ma mémoire merci pour le lien.
- numérique & argentique, du compact 1" au 645
- labo : darktable 4.4.0 >> Ansel ou ART
- catalogage : Digikam
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#27
(22-07-23, 10:57)Primus a écrit : L'amplification numérique étant logicielle et intervenant bien après le passage dans l'ampli analogique, comment ça se passe pour le format brut qui est censé être mis dans la boîte sans aucun traitement après passage par le CAN ?


Le signal numérique en sortie du CAN entre ensuite dans le processeur de l'appareil. Là c'est le processeur qui peut encore appliquer des opérations comme augmenter l'ISO numériquement, ajouter les métadonnées de la prise de vue, ou corriger légèrement la luminosité. Il peut également procéder à des ajustements pour recaler le fichier sur 12 bits (ou 14 bits). On ne sait pas si le fabricant procède à d'autres opérations ou non.

Par exemple : les SONY appliquent une couche de netteté supplémentaire directement sur le RAW.
Autre exemple : Ce n'est pas parce que ton boitier te sort des fichiers 12 bits que ton capteur a une plage dynamique de 12 EV. Il peut très bien avoir une plage de 13EV ou de 11EV. Tu peux très bien avoir un capteur capable de 13EV, mais l'EV supérieur le plus lumineux n'étant pas linéaire, le fabricant le "coupe" pour rester sur la plage linéaire. 

Ensuite seulement, le processeur écrit les données sur la carte mémoire. Bref, le RAW n'est jamais les données brutes telles quelles du capteur. Elles subissent tjs quelques ajustements au niveau du processeur.
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#28
(28-07-23, 08:41)Balistic a écrit : Ensuite seulement, le processeur écrit les données sur la carte mémoire. Bref, le RAW n'est jamais les données brutes telles quelles du capteur. Elles subissent tjs quelques ajustements au niveau du processeur.

Ce qui signifie qu'un même capteur produit des RAW différents selon les marques qui l'utilisent ?
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#29
(28-07-23, 09:51)jcmarguerite a écrit : Ce qui signifie qu'un même capteur produit des RAW différents selon les marques qui l'utilisent ?


Réduire un appareil photo à son seul capteur est... réducteur.
Il ne va pas y avoir de révolution dans la qualité de l'image, mais beaucoup d'éléments autres que le capteur vont entrer dans la qualité de l'image finale. Quelques exemples en vrac :
=> La gestion de la dissipation thermique à l'intérieur du boitier. Un capteur qui chauffe plus aura plus de bruit.
=> La qualité de l'amplificateur ISO analogique. Un mauvais composant va rajouter plus de bruit qu'un bon composant.
=> La qualité du CAN (le convertisseur Analogique/Numérique). Idem.
=> Le processeur. Il va surtout jouer sur le résultat JPEG mais il peut également influencer le RAW. Voir Sony qui rajoute une couche de netteté à ses RAW.
=> Avec de meilleurs processeurs, certaines fonctions qui étaient auparavant réalisées analogiquement par un composant matériel sont désormais réalisées numériquement par le processeur. 

Cet article est intéressant :
https://myolympusomd.blogspot.com/2022/1...tions.html
Il parle de l'OM-5 mais dans l'absolu on s'en fout (ça pourrait être n'importe quelle autre marque). L'important à apprendre ici est que l'OM-5, l'E-M1 II, l'E-M1 III, l'E-M1 X et l'E-M5 III ont le même capteur.
Et pourtant on a quand même une légère amélioration de la qualité d'image au fil des génération. Pourquoi ? Parce que si le capteur reste le même, les autres composants eux ont évolué et se sont améliorés. L'autre raison esr qu'Olympus, en réutilisant le même capteur, finit par le maîtriser à la perfection et à en tirer toutes les ressources.
Par exemple, ici l'E-M1 III a reçu un traitement anti-reflets sur le capteur, traitement que n'a pas l'E-M1 II. Et pourtant ils ont le même capteur....


Une anecdote rigolote à savoir : actuellement, les capteurs les plus répandus et qui génèrent les images les plus propres (avec le moins de bruit) ... ne sont pas des capteurs de Full Frame mais des caméras qu'on met pour la marche arrière des voitures. Et pourtant ces capteurs sont bien plus petits que des Full Frame. Bon après ils n'ont pas le même rendu colorimétrique mais ça le mec qui gare sa voiture il s'en fiche.
=> EDIT : j'ai eu beau cherché, je n'ai pas réussi à retrouver la source de cette information. Donc à prendre avec des pincettes.
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#30
Article extrêmement intéressant, et qui tombe à pic !

Je m'interrogeais justement sur l'exposition à droite, dans la mesure où je me retrouve très souvent à devoir photographier dans des conditions très contrastées, si bien qu'exposer à droite revient bien souvent pour moi à devoir faire une correction de -1 à -2 IL pour préserver les hautes-lumières (là où la plupart des articles sur le sujet parlent de surexposer, rarement de sous-exposer).
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